Le coffret que vous voyez en photo est en métal, c’est terriblement original et surtout magnifiquement beau. Vous l’ouvrez et vous avez les cinq épisodes (chacun accroché à une petite fiche) de la série Murder Rooms consacré aux enquêtes réalisées par le Professeur Doyle en collaboration avec le jeune Arthur Conan Doyle.
Je ne vais ici vous parlez que du premier épisode parce qu’il y a déjà plein de choses à raconter et que je me suis endormie pendant le deuxième mais que tout était différent du premier.
Le synopsis est le suivant :
Étudiant en médecine à Edimbourg, le jeune Arthur se lie d’amitié avec l’un de ses professeurs, le Dr. Joseph Bell qui compte parmi les plus grands chirurgiens de son temps. Mais Bell n’est pas seulement un expert en maniement du bistouri et du scalpel ; il possède un sens aigu de la déduction et de l’observation. Un don si remarquable que la police recourt à ses services dans une série de meurtres qui implique le premier serial killer de l’histoire …
Si Sherlock Holmes n’apparaît dans Meurtres en série, il est néanmoins très présent à travers les personnages de Sir Arthur Conan Doyle, son créateur, et du Dr. Joseph Bell, l’homme qui l’a inspiré. Entre réalité et fiction, stylé et brillant, le film donne à Ian Richardson, qui incarne Sherlock Holmes dans Le chien des Baskerville et Le signe des quatre, un rôle extraordinaire de limier. Surtout remarqué dans Alien 3 et Last Action Hero, Charles Dance complète une distribution déjà très riche.
On va d’abord commencer par Arthur Conan Doyle. L’acteur, Charles Dance, joue très bien la fraîcheur d’un jeune garçon qui débarque dans le monde : la découverte, l’innocence, les idéaux. En effet, il est censé débarquer d’un pensionnat de jésuite pour faire ses études de médecine. Il découvre alors l’ampleur de la « maladie » de son père, que sa mère s’est ingéniée à lui cacher comme d’ailleurs au reste du monde. Il découvre aussi le monde de l’Université, suffisamment misogyne pour s’étonner que des femmes veulent faire des études de médecine. On leur refuse notamment l’accès aux cours d’anatomie (impliquant des dissections). Arthur Conan Doyle ne comprend pas ces idées et va même jusqu’à tomber amoureux d’Elspeth Scott, incarnée par Dolly Wells qui est très très jolie dans ce rôle. Il rencontre la sœur et le mari de celle-ci. Il a refilé la syphilis à sa femme car il va voir les prostituées. C’est bien sûr un secret honteux qui ne doit pas être éventé. C’est le docteur Bell qui est appelé au chevet de la dame heureusement. Car si le lord était mis au courant de la maladie, pourrait interner sa femme sous prétexte qu’elle a fauté et refuser de se faire examiner ! Au même moment, différentes bizarreries arrivent dans Édimbourg, un mendiant est tué, une chambre aspergée de sang. On retrouve à chaque fois un tas ordonné de pièce de monnaie. Bell va arriver à démêler tout ça avec brio, tout en expliquant à Arthur Conan Doyle sa méthode. Il y a notamment un clin d’œil au Signe des quatre, et plus particulièrement au passage où Holmes analyse la montre du frère de Watson (là il le fait avec la montre du père de Doyle). Il y a sûrement d’autres allusions mais pour cela il faut que je potasse mes Sherlock Holmes.
De plus, les décors sont sublimes (un peu parce que la ville d’Edimbourg est magnifique). L’acteur qui joue Bell pousse le vice jusqu’à avoir des traits communs (au niveau du visage) avec Jeremy Brett, mon Sherlock Holmes.
Vous l’avez compris, je suis enthousiaste après ce premier épisode (qui n’est qu’un épisode de présentation des personnages et de la méthode). Je vais arroser mon jardin et sortir mes lessives avant qu’il fasse nuit et après j’essaye de visionner le second sans m’endormir. C’est l’histoire d’une cycliste solitaire qui vient consulter le docteur Doyle. Je suis sûre que cela vous dit quelque chose !
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