Quatrième de couverture
Un couple de vieillards dont la seule préoccupation est de se débarrasser définitivement l’un de l’autre, un curieux psychanalyste tout droit sorti du fond des mers, un détective qui enquête sur l’étrange disparition de trois enfants en se prenant pour Sherlock Holmes, une pickpocket incroyablement douée, une bibliothécaire capable de faire vivre les personnages des livres, tels sont les héros de ces aventures qui mêlent humour et merveilleux.
Mon avis
Matilda m’a fait connaître ce recueil car on parlait de Sherlock Holmes sur la quatrième de couverture. Pour tout dire, les deux premières nouvelles (celle avec Sherlock Holmes et celle avec le psychanalyste), je n’ai rien compris : beaucoup trop fantastiques (ou fantaisistes pour moi). Le psychanalyste se croit sorti d’un sous-marin et commence à sérieusement inquiéter le patient quand il lui demande de regarder dans un périscope. La nouvelle avec Sherlock Holmes n’en n’est pas vraiment une : Ray Bradbury reprend les codes des aventures écrites par Conan Doyle mais les détourne pour finalement transformer le tout en Meurtre de Roger Ackroyd mais là aussi c’est très farfelu et du coup j’ai eu du mal à suivre.
La troisième est géniale et donne son titre au recueil : deux petits vieux veulent se tuer l’un l’autre et quand ils y arrivent, on croit qu’ils se sont suicidés par amour. C’est de l’humour grinçant mais plutôt pas mal.
La quatrième avec la pickpocket est sympa. Un homme se voit sur scène en train de se faire faire les poches (il est bien sûr ridicule dans cette situation). Son analyse de la chose oscille au fur et à mesure. La nouvelle frôle l’absurde.
La quatrième vaut les deux euros du livre. C’est la même histoire que quand on était petit : une bibliothécaire bien seule guide les héros des livres dans la découverte d’autres héros et tout s’entremêlent. C’est magnifique.
Je ne connaissais Ray Bradbury que de nom et un nom que j’associais allègrement à la SF. J’ai donc été agréablement surprise par la variété des histoires racontées. Ce n’est pas la découverte d’un auteur qui deviendra préféré mais cela bat en brèche mes préjugés.
Références
Meurtres en douceur et autres nouvelles de Ray BRADBURY – traduit de l’américain par Hélène Collon (Folio, 2008)
À noter que ces nouvelles sont extraites d’un recueil paru chez Folio : … mais à part ça tout va très bien.
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