L’employé de l’agent de change est une nouvelle qui fait partie du recueil Les Mémoires de Sherlock Holmes (ou Souvenirs de Sherlock Holmes au livre de poche). Je ne vais pas vous dire que j’ai beaucoup aimé, que je me suis encore une fois laissée surprendre. Vous vous en doutez je pense car je suis une inconditionnelle !
Je vais vous dire ce qu’on apprend sur Holmes / Watson mais aussi vous racontez un peu l’histoire pour que vous donnez envie de lire la nouvelle !
Le récit se passe en juin, l’année où il y a eu un krach dû à un emprunt vénézuélien (je me demande si il a vraiment eu lieu), juste après le mariage de Watson (sa femme qu’il a rencontré dans le « signe des quatre »). Celui-ci a installé son cabinet dans le quartier de Paddington (ils habitent au-dessus), où un autre médecin exerce dans la maison voisine.
Imaginez-vous maintenant dans le cabinet de Watson. Il sort d’un rhume de printemps et voit tout à coup arriver Holmes qui lui fait son tour de passe-passe habituel (il découvre qu’il a été malade par la lecture d’indices que je n’aurais jamais vu personnellement). C’est normal car il n’a pas de client (d’habitude c’est avec eux qu’il le fait). Holmes propose à Watson de partir pour Birmingham avec Hall Pycroft. En effet, il lui est arrivé quelque chose de bien curieux. Avant, il habitait Londres mais était au chômage ; il a été licencié par Coxon and Woodhouse suite au krach vénézuélien. Alors qu’il n’a plus d’argent il retrouve un emploi dans une maison renommée : Mawson and William’s. Il doit se présenter le lundi mais juste avant un homme vient le voir pour lui proposer de travailler pour la société de quincaillerie Franco-Midland, S. à r.l., et ce pour 300 livres de plus que ce que Mawson and William’s lui proposait. Après quelques hésitations, il accepte et doit partir travailler pour Birmingham. Là-bas, il trouve un bureau à moitié vide (qui ressemble plutôt à un bureau fictif) et un homme qui lui demande de recopier le bottin. Plusieurs détails font penser à Hall Pycroft que l’emploi de Mawson and William’s plutôt que celui de la Franco-Midland. Il demande son aide à Sherlock Holmes qui flaire tout de suite le coup fourré !
La dénouement est excellent car on ne s’y attend pas pourtant on pourrait s’en douter (en tout cas pour une part).
Le texte intégral de la nouvelle est ici !
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