Le synopsis de ce génial épisode est le suivant :
Récemment installé dans une petite ville du nord de l’Angleterre, Arthur Conan Doyle ouvre son cabinet de médecine. Rien qui ne sort de l’ordinaire sinon les appel au secours d’une jolie malade qui prétend être poursuivie par un rôdeur d’aspect sinistre. Si le jeune médecin doute d’abord, il se rend à l’évident : sa patiente dit vrai. Et sa disparition soudaine, alliée à la découverte de deux cadavres et à la visite d’une maison à la réputation sulfureuse le pousse à demander de l’aide auprès de son vieil ami, le Dr. Joseph Bell.
Deuxième tome des Grandes énigmes de Conan Doyle et suite de Meurtres en série, Les yeux de la terreur marque le départ de Robin Laing au profit de Charles Edwards dans le rôle d’Arthur Conan Doyle. Toujours interprète du Dr. Joseph Bell, Ian Richardson est fidèle à lui-même, particulièrement crédible et caustique dans une histoire où mystère n’est as un vain mot.
Deuxième épisode de la série et encore meilleur que le premier. Doyle a fini ses études de médecine et cherche à s’établir avec un ancien camarade qui a trouvé le moyen de s’enrichir grâce à la médecine en faisant des consultations gratuites. Ben oui, il prescrit toujours le même médicament, qui lui ai payant mais surtout est fabriqué par lui. Doyle ne supporte pas ça parce qu’il a une meilleure idée de la médecine. Il quitte le cabinet en emportant une cliente : la cycliste qui lui a fait part de ses problèmes. Elle croit avoir des problèmes aux yeux car elle pense être suivi par un homme quand elle fait du vélo (moi aussi j’aurais eu peur). C’est un clin d’œil évident à la nouvelle de Sherlock Holmes, La cycliste solitaire.Comme elle est assez jolie, Doyle vérifie son histoire qui s’avère vraie mais il n’arrive pas à résoudre qui est le mystérieux poursuivant.
Pourtant, il se fait accusé par son ancien camarade de vol. Heureusement, le professeur Bell arrive pour résoudre les deux problèmes. Celui avec l’ancien camarade en moins d’une minute mais l’autre en beaucoup plus de temps. Il se trompe notamment, exactement comme dans la nouvelle de Sherlock Holmes. Mais là s’arrête les ressemblances. Le scénario est très original et très bien mené car on ne s’attend pas à ce type d’enchaînement et pourtant on a tous les indices qui pourraient nous y mener. Au bout d’une heure trente j’ai cru que l’épisode était fini mais non ! Bell contredit tout ce qui vient d’être dit par un dénouement inattendu (en tout cas par moi) de dix minutes où on se dit comment je n’ai pas vu le voir avant, c’était évident : ce personnage était trop gentil, trop fragile et innocent.
Comme le synopsis le dit, on a changé de Doyle entre les deux épisodes. J’aimais beaucoup le premier mais pour cette histoire il faisait trop jeune. On peut croire ici qu’il a fini ses études de médecine. En plus il fait intelligent mais sensible aussi (à cause des tâches de rousseur sur le visage). Cet épisode marque aussi une évolution dans les relations Doyle/Bell. Alors qu’avant on était plutôt dans la relation maître à élève. On passe à une relation plus complice, plus collègue même si Bell cherche toujours à montrer le bien fondé de sa méthode. Leurs personnalités aussi évolue vers le couple Watson/Sherlock. Doyle montre plus de cœur que de raison en tombant amoureux de sa patiente tandis que Bell se montre intéressé par la justice (qui doit être implacable) et par la résolution de l’affaire. Dans le troisième épisode de la série, Doyle est à Londres si j’ai bien compris (parce que là aussi je me suis endormie).
Pour conclure, vous savez quoi cet épisode c’est aussi un livre : The patient’s eyes : the dark beginnings of Sherlock Holmes de David Pirie.
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