Cela fait un mois que je n’arrête pas de voir le nom de Frida Kahlo un peu partout (surtout dans les livres et magazines que je lis en fait) alors qu’avant je n’avais jamais entendu ce nom avant. Je me suis dit que c’était un signe pour commencer à m’y intéresser. Je ne comprends pas grand chose à l’art car je ne sais pas où il faut regarder. La seule chose que j’arrive à dire c’est après une longue observation si cela me plaît ou pas et impossible de vous expliquer pourquoi. Dans les peintures que j’ai pu regarder sur internet, ce que je trouve fascinant chez Frida Kahlo ce sont ses yeux (puisqu’elle a peint principalement des autoportraits).
Je me suis dit que pour commencer mon exploration il fallait que je commence par un album (une trentaine de pages) destiné à un plus jeune public (ou à un public de novice comme moi). Je suis p
lutôt bien tombée pour le coup car le livre reprend la vie de Frida Kahlo à travers ses peintures et des extraits de son journal intime (avec à la fin une page entière de biographie).
Frida Kahlo a eu un très grave accident de car quand elle a eu 18 ans. Elle a eu, entre autre, la colonne vertébrale brisée. Cela lui a causé des douleurs toute sa vie, vie qu’elle a d’ailleurs terminée en fauteuil roulant. Cependant, elle ne s’est jamais laissée abattre. L’ouvrage insiste particulièrement sur ce point car il est très présent sur les peintures de Frida Kahlo (vu qu’elle réalisait des autoportraits et que les douleurs étaient quand même une grosse partie de sa vie. La peinture qui m’a le plus marquée est celle intitulée La Colonne brisée (1944).
L’ouvrage insiste sur le fait qu’elle a en plus été un peintre avec des idées notamment sur l’influence du grand voisin américain sur le Mexique. Elle était en effet très attachée à son pays, à ses origines, à nature luxuriante. La civilisation industrielle des États-Unis lui faisait peur.
L’auteur précise que sur la toile intitulée Autoportrait à la frontière entre le Mexique et les États-Unis (1932), on a
un fort symbole de la modernité américaine – la puissance électricité – relie les deux mondes et se connecte aux racines du monde mexicain … Ces deux mondes entretiennent une relation ambiguë : le Mexique est un pays indépendant, mais ses ressources sont en grande partie contrôlées par les États-Unis ; de nombreux conflits ont opposés les deux États. Frida Kahlo supportait mal la mainmise américaine sur son pays. Il y a dans son œuvre la volonté d’un retour aux sources, de revenir aux valeurs et à l’identité mexicaine.
Le livre parle aussi de la relation très forte qu’elle a entretenu avec son marie, Diego Rivera, célèbre peintre mexicain de vingt ans son aîné (je ne connaissais pas non plus et depuis j’ai regardé et c’est intéressant aussi ; on en reparlera ensemble à mon avis). C’est avec lui qu’elle a été aux États-Unis car en 1930 il a reçu une « importante commande de peintures murales pour les villes de San Francisco et de Detroit. Il était à la fois mentor, admirateur, mari, amant, père, frère, ami, complice … Le relation a parfois été tumultueuse (ils ont divorcé pour mieux se remarier) mais elle a toujours été très forte.
C’est donc un ouvrage pour un public non averti (jeune ou moins jeune) présentant à ce que j’ai pu en juger les principales éléments de biographie de Frida Kahlo mais aussi ses toiles les plus connus. Il ne parle pas de tout non plus puisqu’il n’ai fait mention de Trotski que dans un titre de tableau (cela aussi on en reparle bientôt j’espère).
Références
Frida Kahlo – Une peinture de combat de Magdalena HOLZHEY (texte et sélection des images) – édition française adaptée pour les Éditions Palette… par Christian Demilly (Éditions Palette, 2005)
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