L'origine de la violence de Fabrice Humbert

 

 

Quatrième de couverture

"Lors d'un voyage scolaire en Allemagne, un jeune professeur découvre au camp de concentration de Buchenwald la photographie d'un détenu dont la ressemblance avec son propre père, Adrien, le stupéfie.

Rentré en France, il retrouve son père, sa famille, mais le souvenir de la photographie ne le quitte plus. Il décide alors de se lancer dans une recherche qui va bouleverser sa vie.

Ce détenu, nommé David Wagner, se révèle être son véritable grand-père. Peu à peu se met en place l'autre famille, la branche Wagner, la branche cachée, celle dont personne chez les Fabre n'évoque l'existence. Et c'est le destin croisé de ces deux familles, deux générations plus tôt, lorsque l'ambitieux David Wagner rencontra le riche Marcel Fabre et sa femme Virginie, qui éclate alors au grand jour, ainsi que les terribles conséquences que la liaison entre David et Virginie entraîna.

Au cours de sa quête à travers la France et l'Allemagne, dans la nouvelle vie qu'il tâche d'inventer avec une allemande qu'il vient de rencontrer, le jeune homme se rend compte qu'on ne se débarasse pas si facilement du passé – ni du sien ni de celui de sa famille. Lorsqu'on remonte à l'origine de la violence, c'est sa propre violence qu'on finit par rencontrer.

Mon avis

Au début, je me suis dit "Cela doit être un peu comme Les Disparus ou comme Une histoire familiale de la peur". J'ai donc pris L'origine de la violence à la librairie car j'avais apprécié ces deux livres ; en plus, il y avait une banderole qui disait que la libraire avait aimé et que nous avons souvent les mêmes goûts.

Ce que j'avais oublié c'est qu'ici c'est un roman et pas un essai que j'allais lire. L'auteur peut donc se permettre plus de choses. Le livre mélange secret de famille et enquête sur le véritable grand-père déporté à Buchenwald. Le narrateur explore à la fois le passé et le présent de la France et de l'Allemagne. Il ne cherche pas à voir un seul côté ; pour lui, il n'y a pas les bons et les méchants. Il ne glorifie pas son ancêtre disparu. Il veut juste le voir tel qu'il était. C'est ce que j'ai trouvé très intéressant dans ce roman ; est-ce que cela aurait été possible si ça n'avait pas été un roman, je ne sais pas … Quelques fois, il y a des passages un peu psychologiques que j'ai trouvé pas forcément intéressants mais dans l'ensemble, le style de l'auteur sert positivement l'histoire : il décrit son enquête, ses états d'âme, sa vie passée et présente et fait parler sa famille et les témoins. 

Je vais essayer de lire ces deux autres ouvrages pour me faire une opinion plus éclairée sur cet auteur. En résumé, une bonne impression à confirmer !

Références

L'origine de la violence de Fabrice HUMBERT (Le Passage, 2009)


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