La fille du temps de Josephine Tey

 

 

Résumé

J'ai ce livre dans ma PAL depuis que j'ai lu dans le dossier du Magazine Littéraire de juin 2008, consacré aux romancières anglaises, le paragraphe suivant :

"Quant à Josephine Tey, elle est surtout restée dans les mémoires pour son magistral roman de 1951 La fille du temps, où un inspecteur contraint à l'inaction par une blessure rouvre un dossier historiquement classé – rien moins que le cas du roi Richard III, diabolisé par Shakespeare et accusé d'avoir fait assassiner les enfants d'Edouard IV à la Tour de Londres. En innocentant Richard II, Tey invente quasiment le polar historique (de façon plus convaincante que la vague incursion d'Agatha Christie vers l'Egypte ancienne), genre qui allait trouver son public dans les années 1980."

Ce résumé bref m'a juste donné envie de courir (et c'est rare pour moi …) à la librairie pour acheter ce livre et de le lire très rapidement. Résultat je le lis 6 mois après (le vie de LCA est très dure …)

Mon avis

J'ai adoré ce livre. C'est le genre qui vous fait posé plein de questions. Est-ce vrai ou est-ce de la fiction ? C'est le même type de livres que ceux d'Ann Dukthas (eux aussi publiés chez 10/18). Après la lecture, vous êtes obligé de vous documenter sur cette période, savoir ce que les historiens en pensent … Et encore, après avoir lu ce livre, vous ne lirez plus leurs ouvrages de la même manière : on a l'impression qu'il se contente de recopier ce qui a été dit précédemment ou de mettre par écrit les ragots de l'époque sans rien vérifier ou recouper (c'est l'avis de Josephine Tey en tout cas). En plus, ce qui ne gache rien, c'est un livre très agréable à lire.

Extrait 

" Affreux, de penser comme tout le monde, aujourd'hui, se cantonne dans un "genre" une fois pour toutes ! Personne n'a-t-il donc l'idée de changer de peau de temps à autre ? Mais non ; les gens parlent du "nouveau Silas Weekley", du "dernier Lavinia Fitch", comme ils parleraient d'une nouvelle brosse à cheveux ou du dernier gadget du Salon des arts ménagers. On ne dit pas "un livre de Untel". On ne s'intéresse pas à l'oeuvre, moins encore à son auteur. La seule chose qui compte, c'est la nouveauté. Le livre, de toute façon, on sait d'avance ce qu'il y aura dedans." (pp 14-15)

Références

La fille du temps de Josephine TEY – taduit de l'anglais par Michel Duchein – 10/18, collection "Grands Détectives" (2003)


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